Justloveyou
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Date d'inscription : 05/06/2010
 | Sujet: Début d'histoire... Par Justloveyou :)  Sam 5 Juin - 13:53 | |
| Rappel du premier message :Mon réveil sonne. Je me lève et me frappe la tête sur une surface dure. J’ouvre les yeux. J’avais oublié que ma sœur avait temporairement emménagé dans ma chambre puisque mon père avait invité des amis à habiter chez nous quelques jours et que même avec la chambre pour les invités, ils manquaient de place puisqu’ils étaient cinq. Liliane, qui obtient toujours ce qu’elle veut, a persuadé papa d’acheter des lits superposés puisqu’elle ne pouvait pas supporter de dormir sur un matelas à même le sol. Nous avons donc déplacé mon lit double et mis les nouvelles couchettes à sa place. Ma sœur s’est dépêchée de préciser qu’elle occuperait le lit du haut puisqu’il y avait plus d’espace pour bouger –surtout pour se lever mais bon. Moi, stupide comme je suis, j’ai accepté de m’installer sur celle du bas. Maintenant, à chaque fois que je me lève, je me frappe la tête sur le bois. C’est tellement arrivé souvent qu’on peut voir sur mon front une grosse marque mauve.
- Liliane! Debout!, dis-je en sortant tant bien que mal de l’espace restreint.
Aucune réponse. Je regarde dans son lit. Il y a quelqu’un en dessous des couvertures. Ou bien quelque chose. J’enlève les couvertures du lit et trouve non pas ma sœur mais une boule de poils blancs, noirs et caramels. C’est notre chatte, Cattie.
- Papa? Sais-tu où se trouve Lili?, criai-je de ma chambre.
- Dans son lit mon lapin! Comme à tous les matins!, répondit mon père du rez-de-chaussée.
- Elle n’est pas dans son lit!
- Tu en es sûre?
- Viens voir par toi-même!
- J’arrive. Viens servir les invités pendant que je la cherche.
- D’accord.
Avant de descendre servir le déjeuner, je prends une camisole noire et une jupe à carreaux mauves provenant du magasin Garage. Je m’enferme dans la salle de bain pour me changer. J’entends mon père qui crie le nom de ma sœur et ses pas répétitifs sur le plancher de bois. J’enlève mon pyjama à pois puis enfile les vêtements pris dans ma commode. Je prends mon pyjama, le lance sur lit et dévale les escaliers. Je me dirige vers la cuisine où une omelette cuit à petit feu sur le four. J’attends encore quelques secondes avant de la mettre dans une assiette et de la couper en huit parts. Cinq pour nos invités et trois pour notre famille. Enfin, si on peut appeler ça une famille. Sans mère, ce n’en es plus tellement une. Elle est toujours en voyage. Maintenant, elle est à Paris. Je crois que ça fait plus de trois mois que je ne l’ai pas vue!
Avec les assiettes préparées, je me dirige vers la cuisine. Cinq des dix chaises autour de la table sont occupées. Ce sont des amis de mon père et leurs trois enfants qui les occupent. L’ami de mon père se nomme Marc-André et doit mesurer un peu plus de deux mètres. Il a les cheveux noirs et les yeux verts. Lorsque mon regard se pose sur lui, il me fait un sourire éclatant. La deuxième personne sur qui mon regard se porte est Catherine, sa femme. Elle est d’une grandeur moyenne et a les cheveux châtains et plats. Elle sourit toujours. De profondes fossettes creusent à présent ses joues. Elle me lance un regard sympathique à chaque fois que je la croise. Son aîné, Étienne, a mon âge. Il est plus grand que moi d’environ 6 pouces. Ses cheveux sont châtains comme ceux de sa mère et ses yeux sont la copie conforme de ceux de son père. Il détourne le regard lorsque je le regarde. Sa petite sœur, Jessyca, a treize ans. Ses cheveux blonds sont attachés par un ruban de velours et ses yeux bleus me scrutent avec attention. Le plus jeune, Dylan, a huit ans. Ses cheveux noirs sont coiffés exactement comme ceux de son père. Je jurerais qu’il a fait exprès de reproduire tous les gestes de son père pour avoir l’air stylisé. Il me sourit bêtement puis reporta ses yeux bruns chocolat sur un bibelot venant d’Égypte. Il scrute avec curiosité cet objet jusqu’à ce que je pose son assiette devant lui. Ils commencent à manger en silence pendant que je monte voir mon père qui venait subitement d’arrêter de crier.
- Papa? Tu l’as trouvé?, lui demandai-je une fois devant lui.
- Oui, elle était au grenier.
- Qu’est-ce qu’elle y faisait?
- Elle dormait!
- S’est-elle réveillée?
- Non, elle dort toujours. Je suis allé la porter dans ta chambre.
- Mais papa! Il faut la réveiller! L’école commence dans une heure!
- Elle n’ira pas à l’école aujourd’hui. Elle a l’air épuisée. De toute façon, ce n’est pas comme si elle était au secondaire! Elle peut toujours demander à son professeur ou à une de ses amies les notes qu’ils ont prises en classe.
- Oui, c’est vrai ça! Bon, moi il faut que je me prépare!
Je me dirige vers ma chambre et ouvre la porte doucement. Je prends mon sac sur le bord de celle-ci et la referme tout aussi doucement. Je descends les marches en courant pour ne pas manquer mon autobus. En passant près de la table, j’attrape une pomme et la mange en marchant vers mon arrêt. Étienne me rattrape et me donne mon agenda que j’avais oublié sur le comptoir. Étrangement, il avait un sac sur le dos.
- Étienne, où vas-tu comme ça?
- À l’école, quelle question!
- Mais tu n’es même pas inscrit ici!
- Maintenant oui! Mes parents vont emménager ici.
- Mais c’est super!
- Dit, tu pourrais me présenter à tes amis? Je ne connais personne ici à part toi.
- Bien sûr! Viens, suis-moi !
En accélérant la cadence, nous arrivèrent à l’arrêt en deux minutes. Deux formes se tiennent près du panneau de STOP. La première est une fille. Elle a les cheveux blonds-roux frisés. La deuxième est un gars. Il a les cheveux blonds-bruns. Ils sont assez longs. Je les reconnais lorsque je m’avance un peu plus. C’est Marie et Nicolas. La première lance un regard intéressé en direction d’Étienne. Je le remarque et lui fait un clin d’œil. Nicolas, quant à lui, me lance un regard surpris. Je m’avance vers eux en tirant mon nouvel ami par le bras.
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